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Exoplanètes: A la recherche d'une autre Terre

Face à la découverte continuelle de nouvelles exoplanètes, il devient de plus en plus évident que d'autres planètes similaires à la Terre pourraient bel et bien exister...

Pour que celle-ci puisse accueillir la vie, comme sur notre planète, il faudrait que trois éléments soient présents, à savoir un milieu liquide, les molécules de bases présentes dans tout organisme vivant, et enfin une source d'énergie.

Afin d'aider les chercheurs à trouver ce type de planètes, de nombreuses théories et modèles ont été inventées. Il existe ainsi des logiciels, comme le « virtual planet laboratory » qui a comme vocation de simuler des mondes qui seraient susceptibles d'exister dans certaines zones inexplorées de l'univers.

Ceci permet notamment de se rendre compte des catégories de planètes et des environnements qui pourraient exister en fonction de l'étoile présente dans le système.

Parmi les outils qui permettront de détecter une potentielle présence de vie, il existe le spectromètre qui a la capacité d'analyser les différents gaz présents à la surface d'une planète et donc d'en déduire la composition chimique de l'atmosphère.

Par ailleurs, comme nous l'avons dis précédemment, l'un des éléments nécessaires à la présence de la vie est la présence de liquide.

Ainsi, les scientifiques ont déterminé une zone habitable en fonction de l'éloignement de la planète de son étoile. En effet, cette zone correspond à la distance idéale pour que l'eau à l'état liquide soit présente. Pour autant, cette zone peut varier en fonction de la nature du liquide.

Ainsi, l'une des manières de détecter la présence de nouvelles exoplanètes est donc d'analyser leur étoile environnante, puisqu'elles ont la même origine.
Pour ce faire, il suffit d'analyser la lumière émise et de la décomposer pour en déduire les éléments constitutifs.

Pour évaluer le nombre de civilisations intelligentes qui pourraient exister sur d'autres terres dans l'univers, une équation mathématiques a été conçue à cet effet.

Celle-ci portant le nom d'équation de Drake a permis d'estimer ce nombre à 1 million et ce rien que dans notre propre galaxie.
Pour autant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette estimation et certains chercheurs citent un certain nombre de facteurs qui pourraient abaisser ce chiffre.

Par ailleurs, outre le fait qu'il existe une zone au sein du système solaire compatible avec la vie, il existerait de même une zone idéale au sein de chaque galaxie qui serait à l'abri des trous noirs, des étoiles à neutron et des sursauts gamma.

Concernant la difficulté de détecter une planète par rapport à la brillance extrême de son étoile, certaines méthodes ont heureusement été imaginées.

Parmi celles-ci, il y a la méthode du transite qui postule que si une planète passe devant une étoile, alors cette dernière perd légèrement en luminosité.

Ainsi, en observant le volume de lumière qu'elle bloque, on peut en déduire la taille de la planète.
On peut également mesurer le temps que met cette dernière pour faire un tour complet autour de son étoile (période orbitale) ainsi que sa température et donc estimer les chances que celle-ci soit dans une zone habitable.
Pour autant, cette technique nécessite d'être dans le même axe que l'étoile et ne peut donc en aucun cas être utilisée lorsque nous sommes situés au-dessus ou en-dessous de celle-ci.
Pour remédier à ce problème, il existe une seconde technique appelée « vélocité radiale ». Celle-ci consiste à observer une étoile afin de remarquer si celle-ci est étirée en avant ou en arrière par la force de gravité exercée par une exoplanète.

Enfin, en utilisant cette information, les scientifiques peuvent en déduire les caractéristiques de cette dernière.
Par ailleurs, des chercheurs ont également établi une relation entre la composition d'une étoile et le fait qu'une exoplanète puisse se situer aux alentours d'elle.

D'une autre façon, des exemples de planètes qui auraient pu être habitables sont présents dans notre propre système solaire et permettent d'affiner les critères de recherches sur d'autres systèmes.

En effet, Vénus et Mars sont toutes deux dans la zone compatible avec la vie du système solaire et pourtant le processus a avorté.

On a ainsi compris que la taille de Mars était trop petite pour pouvoir maintenir une atmosphère.

Concernant Vénus, ce sont les éléments comme le CO2 qui sont restés dans l'atmosphère au lieu d'être intégrés à la roche comme sur Terre. Cela engendra donc un important effet de serre et donc une température extrême incompatible avec la vie telle que nous la connaissons.

Alors que la technologie limite actuellement la découverte de petites planètes qui pourraient se rapprocher de la taille de la Terre, il en est pas tout à fait de même pour ce que l'on appelle les super-terres.


Par ailleurs, les modèles informatiques ont indiqué qu'il y avait une forte probabilité pour qu'une planète similaire à la notre existe tout près de nous, à un peu plus de quatre années-lumière, dans le système d'Alpha du Centaure.

Alors que pour l'instant la recherche d'exoplanètes ne se base que sur des indices indirects, des missions ont été lancées afin de pouvoir scruter directement l'une d'entre-elles.

Parmi ces différentes missions, il y a Kepler, lancée en 2009, qui est un télescope ayant pour rôle d'analyser directement d'autres étoiles présentes dans l'univers et repérer l'affaiblissement caractéristique de ces dernières comme nous l'avons vu précédemment.
Enfin, à partir des résultats obtenus par Kepler, à savoir si les planètes de type Terre sont répandues, les scientifiques adapteront les futurs outils qu'ils utiliseront pour les prochaines missions.

Dans le futur, la NASA envisage d'utiliser deux appareils complémentaires afin de pouvoir observer directement une exoplanète. Le premier, dit télescope coronographique, serait ainsi doté d'un miroir 100 fois plus précis que Hubble.

Le second serait un interféromètre et permettrait, en association avec l'autre télescope de faire disparaître complètement la lumière de l'étoile afin de ne laisser apparaître que la planète.

Pour conclure, nous avons pu nous apercevoir au travers de ce reportage que la recherche d'exoplanètes similaires à la Terre n'est est qu'à ses balbutiements.

En effet, il y a seulement quelques dizaines d'années, l'existence même d'autres planètes étrangères à notre système solaire n'était que pure théorie.
Il faudra cependant certainement attendre encore quelques années pour savoir si une planète jumelle à notre Terre existe réellement et surtout si celle-ci abrite la vie...

 

 

Belle vision !

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