Une édition de “Collectors” intitulée “Secrets of Da Vinci Code”, et publiée par US News et World Report, présente un bref interview de James Robinson, l’éditeur général des Codex de Nag Hammadi.
En réaction à la référence de Dan Brown aux textes et parchemins de Nag Hammadi, Robinson souligne que “ce sont des codex – des livres avec des pages individuelles. Ce sont, en fait, les exemplaires les plus anciens que nous possédions d’ouvrages avec des reliures en cuir”.
Les Codex de Nag Hammadi, quelle que soit la signification que l’on attribue à leur contenu (et nous ne faisons que commencer à appréhender ce qu’elle pourrait être) sont, en effet, de rares artefacts originaux et les plus anciens ouvrages reliés qui aient survécu sur la planète.
Une lecture attentive de ces traités ésotériques met en valeur que les Gnostiques, tels qu’étaient appelés les instructeurs et instructrices des anciens Mystères, s’intéressaient vivement à l’intrusion extra-terrestre dans les affaires humaines.
Les entités, qu’ils appelaient les Archontes, semblent être identiques aux ET de l’ufologie moderne.
Les deux types, que sont les Reptiliens et les Gris, sont explicitement décrits dans les codex: à savoir un type reptilien ou « draconique » et un type foetal, suggéré par l’image d’un foetus né prématurément.
Les premiers sont les Seigneurs, les seconds sont des drones robotiques serviles qui obéissent à une mentalité de ruche.
Les Codex ne contiennent pas de descriptions physiques graphiques de ces envahisseurs extra-terrestres mais ils présentent d’amples informations permettant de dresser des comparaisons avec les deux types d’ET qui sont le plus communément évoqués de nos jours.
C’est quasiment un cinquième de la matière intelligible des Codex de Nag Hammadi qui concerne l’origine, les stratégies et les motivations des Archontes qui sont également appelés « autorités, gouverneurs ». Leur nom dérive d’arche-, ce qui signifie « les premiers, ceux des origines » parce que, selon la cosmologie Gnostique, ils émergèrent durant une phase antérieure du système solaire, avant la formation de la Terre.
Ces entités bizarres peuvent être considérées comme une espèce de cyborg, à l’aspect de grosses sauterelles, dotées de corps à base de silice dont la constitution ne leur permet que de brèves incursions dans l’atmosphère terrestre riche en oxygène.
Ils demeurent dans la totalité du système solaire, voyageant parmi les planètes dans des vaisseaux spatiaux de confection extra-terrestre. Les textes Gnostiques suggèrent qu’on puisse les comparer à des ingénieurs en charge du mécanisme d’horloge inanimé du système solaire. Une partie, mais une partie seulement, des observations d’OVNIs et des abductions peut leur être attribuée.
Bien que les Archontes existent assurément sur le plan physique, le danger réel qu’ils posent à l’humanité n’est pas tant l’invasion de la planète que l’invasion du mental humain.
Ce sont des parasites mentaux intra-psychiques qui interfèrent avec la conscience humaine par l’entremise de la télépathie et de la simulation.
Ils contaminent notre imagination et ils ont recours au pouvoir de l’illusion pour induire la tromperie et la confusion. Ils agissent pour le plaisir pur de la duperie, sans finalités ou objectifs particuliers. Ils sont robotiques en essence, incapables de pensée ou de choix indépendants et ils ne possèdent aucun programme particulier si ce n’est celui de vivre par procuration parmi les êtres humains.
Bizarrement, ils sont enclins à se targuer d’influences sur les humains qu’ils n’exercent pas vraiment. Ils sont incapables, par exemple, d’interférer avec les génétiques humaines mais il leur arrive de le prétendre de telle sorte que les humains se laissent prendre à l’illusion de tels agissements comme si des événements mis en scène étaient considérés comme réels.
A cet égard, les Archontes sont les illusionnistes les plus experts. La tromperie est telle que si les humains se laissent piéger par l’illusion d’une puissance supra-humaine, elle acquiert une réalité: c’est un mirage d’auto-réalisation. Cela constitue l’essence de l’intrusion archontique.
Dans la perspective cosmique, les Archontes représentent un aspect dynamique du scénario évolutif de l’humanité au travers duquel le potentiel humain est testé. La conception Gnostique de leur rôle correspond parfaitement à celle des « planeurs » dans le dernier ouvrage de Castaneda (Le Voyage Définitif).
Castaneda affirme que les planeurs constituent « le moyen au travers duquel l’univers nous teste ». Il existe de nombreux parallèles proches entre Castaneda et les enseignements Gnostiques.
Ce profil des Archontes ne relève en rien de la spéculation. Il découle de ce qui peut être puisé dans les écrits Gnostiques.
Ainsi, les Codex de Nag Hammadi décrivent comment les Archontes tentèrent de violer Eve – très clairement une interprétation mythologique d’intervention génétique. De tels passages semblent valider les assertions d’hybridation extra-terrestre si largement commentées de nos jours. Mais, selon les récits Gnostiques, les envahisseurs ET n’arrivèrent pas à leurs fins dans cet acte d’intervention inter-spécifique: ils le tentèrent mais ils échouèrent.
La notion selon laquelle les Archontes représentent un test pour l’humanité – explicitement affirmée par Castaneda si l’on accepte la corrélation archontes/planeurs – peut également se retrouver dans certains textes des Codex de Nag Hammadi, et plus particulièrement l’Apocryphe de Jean.
Ce texte suggère que l’Eon Sophia, l’intelligence cosmique de la Terre, implique l’espèce archontique et utilise leur influence déviante et pernicieuse pour une telle finalité.
Le récit décrivant comment le seigneur des autorités « commit un adultère avec Sagesse (Sophia) » et comment il lie l’humanité « à une chaîne de compulsion aveugle (hiemarmene) » est époustouflant, c’est le moins que l’on puisse dire (NCH ii, 1: 28.16).
Trier et clarifier ce que la narration Sophianique pourrait nous enseigner, en ce qui concerne le test des Archontes, constitue un énorme défi pour notre compréhension du message Gnostique et pour la manière dont il pourrait profiter à l’humanité de nos jours.
Le Mythos de Sophia, l’histoire sacrée de la création procédant des Mystères, explique que les Archontes ont pour origine une anomalie dans l’ordre cosmique.
“Le système planétaire dans lequel nous demeurons a pour origine une erreur” (L’Evangile de Philippe. CNH II.3. 75.5).
Ce passage étonnant fait allusion à la vision Gnostique selon laquelle le système planétaire, dans lequel nous demeurons, résulta de l’impact d’un jaillissement massif de puissance émanant du coeur galactique – en termes mythologiques, la « chute » de la déesse Sophia. Balayant une région de matière atomique sans vie dans les bras galactiques, ce tsunami d’énergie pure produisit un système planétaire complet avec une espèce en résidence, les Archontes criqueteux.
Au début, le système planétaire n’était qu’un simple tourbillon de matière en agitation tel un essaim d’abeilles tournoyantes. Il se focalisa, par la suite, autour d’une étoile nouvellement née, le Soleil de notre système solaire.
Selon le mythos de la déesse déchue, la Terre ne fut pas formée de la même manière que le reste du système solaire.
Les autres planètes s’agglomérèrent à partir de vastes champs de poussière atomique inerte tandis que la Terre crût organiquement à partir de la plume originelle d’énergie primordiale, à savoir à partir de la conscience vivante et animante de Sophia, un torrent pur de luminosité galactique (Lumière Organique).
Tout étrange que cela puisse paraître, cette vision est compatible avec l’astronomie moderne. La science affirme que le système solaire, dans son ensemble, est dominé par la chimie inorganique qui ne peut pas entretenir la vie telle qu’elle se manifeste dans une biosphère caractérisée par une chimie organique. Cela étant, comment la partie organique, porteuse de vie, du système solaire, à savoir la planète Terre, évolua-t-elle à partir de la partie non organique qui ne soutient pas la vie telle qu’elle apparaît dans l’habitat terrestre?
Devons-nous assumer que l’anomalie de la vie organique, au sein du système solaire, évolua à partir de la matrice planétaire inorganique, à savoir que la vie évolua à partir du non-vivant?
S’il en était ainsi, ce processus n’a pas été démontré ou prouvé par la science. Il a été érigé en dogme (appelé abiogenèse) mais non pas authentifié.
S’ils étaient parmi nous aujourd’hui, les Gnostiques affirmeraient que le système solaire possède deux dynamiques distinctes, organique et inorganique, parce que la Terre constitue la métamorphose d’un jaillissement de puissance animante super-vivante émanant du centre galactique tandis que le système solaire, l’habitat des Archontes, est la résultante de l’impact de ce jaillissement sur la matière atomique inerte. L’observation de la différence entre les aspects organiques et inorganiques de notre système solaire amena James Lovelock à formuler l’Hypothèse Gaïa.
Sophia est le nom que les Gnostiques donnèrent à l’intelligence animante de la Terre avant qu’elle ne se métamorphosât en cette planète. Selon leur vision, l’origine cosmique de notre planète se présente à nous, ici et maintenant, en tant que sagesse, l’intelligence vivante et informante de la Nature. Sophia est l’Anima Mundi, l’âme du monde.
Ainsi, les documents les plus anciens sous forme de livres, les Codex de Nag Hammadi découverts en Egypte en décembre 1945, contiennent un récit de l’intrusion archontique avec des indices descriptifs de la forme physique des envahisseurs.
Mais qu’en est-il des écrits connus les plus anciens? Selon les archéologues, l’écriture cunéiforme fut inventée en Mésopotamie vers 3200 avant l’ère commune, bien avant que les livres n’apparussent. Les écrits cunéiformes, sur des tablettes d’argile, présentent un répertoire extensif de récits sur la préhistoire humaine.
Les textes cunéiformes tels que “Atrahasis”, “Enuma Elish” et “Enki et l’Ordre du Monde”, décrivent une race non-humaine appelée les Annunaki, “ceux qui du ciel vinrent sur terre”, ainsi que Zecharia Sitchin traduit ce terme. Sitchin est réputé pour ses ouvrages très fouillés sur les Annunaki qu’il identifie avec les Nephilim de la Bible, les “Veilleurs” du livre d’Enoch.
Ce sont des entités extra-terrestres qui “visitèrent les filles des hommes” ainsi que le narre la Genèse. En bref, ils s’hybridèrent avec la race humaine.
Supposées décrire des faits, les tablettes cunéiformes présentent un récit de l’intervention ET sur l’humanité par une race maîtresse venant d’un autre monde ou d’une autre dimension. C’est le scénario Annunaki, ainsi que je le nomme. Sitchin, et de nombreux autres, considèrent ce scénario comme un récit d’événements réels de la préhistoire. Les tablettes décrivent deux leaders Annunaki, Enki et sa demie-soeur Ninhursag, qui produisent une race hybride esclave en combinant leurs gènes divins avec les gènes inférieurs des Lu-Lu, les peuples Indigènes simiesques de la planète.
Ainsi, un « programme d’hybridation » ET est au coeur de la narration Annunaki. C’est également un élément-clé du « programme reptilien ». En fait, on peut le considérer comme le mythe de fondation de ce programme. Un mythe de fondation est une histoire qui légitime un complexe social ou culturel.
Il est important de souligner que le scénario Annunaki est le mythe fondateur de la théocratie, la gouvernance par les dieux ou les descendants des dieux. Les anciens théocrates revendiquaient une descendance de la race ET reptilienne.
C’est un fait indiscutable que cette histoire est contenue dans les écrits les plus anciens qui aient survécu mais l’histoire elle-même, est-elle réelle?
Si l’intervention Annunaki n’était pas un fait, mais une fiction présentée comme un fait, qu’en saurions-nous? Comment pourrions-nous faire la différence? Quelles facultés critiques seraient requises pour un tel exercice de discernement?
N’est-il pas étonnant que les plus anciens récits connus, de même que les ouvrages les plus antiques, racontent la même histoire? Les tablettes cunéiformes, ainsi que les Codex de Nag Hammadi, décrivent un scénario d’intervention ET. A ma connaissance, aucune attention n’a été accordée à cette coïncidence remarquable.
Mais attention. Il existe une différence énorme dans la manière dont ces deux sources déclinent le mythe de fondation du programme reptilien. Les archives cunéiformes présentent l’intervention ET comme si c’était un fait indubitable, un événement qui se déroula réellement dans la préhistoire.
En contraste, les récits Gnostiques, dans les Codex de Nag Hammadi, resituent l’histoire des Annunaki (qu’ils appellent les Archontes) dans la perspective cosmologique du mythe de la déesse déchue et ils l’analysent ensuite et la déconstruisent selon des termes très rigoureux.
Les initiés très sophistiqués des Mystères avaient intensément focalisé leur attention sur les Archontes et avaient développé une vision de leurs origines et de leurs motivations ainsi qu’une approche critique de l’intervention. En bref, ils déconstruisirent la narration Sumérienne et dévoilèrent qu’une partie en était une fabrication, un mensonge.
Les tablettes cunéiformes ne présentent, en elles-mêmes, qu’une histoire, sans commentaires critiques.
L’origine de l’histoire n’est pas connue, ni son auteur. Au contraire, nous savons que les Codex de Nag Hammadi émanent des groupes Gnostiques des Mystères Pré-Chrétiens. Et bien que leurs auteurs restent presque tous anonymes, nous savons qu’ils furent impliqués dans cette tradition d’éducation spirituelle que furent les écoles des Mystères.
Les initiés, en charge de ces organisations, eurent à coeur d’acquérir une vision panoramique de l’évolution humaine et ils accordèrent une attention particulière aux interférences émanant de vecteurs non-humains; cependant, ils ne mentionnèrent jamais que l’espèce humaine avait été génétiquement créée par des forces extra-terrestres. Divers passages des Codex de Nag Hammadi, il est vrai, décrivent le « programme d’hybridation ET » mais c’est toujours en termes de tentative échouée.
“Les Archontes vinrent à la rencontre d’Adam. Lorsqu’ils virent Eve qui lui parlait, ils se dirent: ‘Quelle sorte de créature est cette femme lumineuse?… Allons-y, maintenant, saisissons-là et jetons notre semence en elle afin qu’elle en soit souillée et qu’elle ne puisse plus puiser à sa lumière intérieure. Alors, ceux qu’elle enfantera seront en notre pouvoir… Mais Eve, qui était un être libre, se moqua de leur décision. Elle projeta un brouillard dans leurs yeux (et s’échappa)”. Sur l’Origine du Monde. CNH II, 116.10.
C’est l’un des quelques passages fascinants qui mettent en jeu Eve, la femme originelle, se jouant des Archontes.
Un autre texte décrit comment Eve ne laisse que son image spectrale, que les Archontes profanent, sans, cependant, réussir à avoir prise sur son corps, à savoir la configuration génétique. Si les Gnostiques savaient de quoi ils parlaient, et s’ils ne fabulaient pas, il est clair que la race des Archontes/Annunaki tenta de s’hybrider avec l’humanité et qu’elle échoua.
S’il en est ainsi, le récit cunéiforme est un mensonge, une fiction intentionnelle dans le but de tromper. C’est un cas avéré de désinformation mythologique. Cette problématique doit être prise en compte mais peut-on la résoudre?
Il est évident qu’une réelle intervention ET dans les génétiques humaines aurait eu des conséquences mais il y en aurait également si une affirmation mensongère d’intervention était vécue comme réelle. La conséquence physique et évolutive d’une intervention génétique serait, cependant, impossible à détecter sans échantillons d’ADN, datant d’une pré-intervention, que l’on puisse comparer à de l’ADN moderne. Ainsi, même s’il était véridique, le récit cunéiforme ne peut être scientifiquement ni validé, ni invalidé.
Voyons donc maintenant ce que seraient les conséquences si les êtres humains acceptaient comme véridique le récit fictif de l’intervention. Pour se faire une idée de ce qui peut se passer lorsque des gens croient en une histoire fausse, il n’est que de se rappeler de la réaction de panique suscitée par le programme de radio d’Orson Welles « La Guerre des Mondes » annonçant une invasion par les Martiens. Cette invasion n’était qu’une fiction mais elle provoqua une panique massive, comme si elle se produisait réellement.
Ce canular célèbre (que d’aucuns, de nos jours, estiment être une opération spéciale du gouvernement pour tester la population) est l’exemple type de la puissance archontique de HAL, la simulation.
La force d’un CANULAR apparaît être extrêmement puissante dans la réalité humaine, en raison de la crédulité de notre espèce associée à notre talent imaginatif développé, à savoir la faculté de vivre nos inventions et fictions mentales.
C’est un truisme connu en psychologie que le mental subconscient ne puisse pas distinguer la fiction de la réalité. Nous nous en remettons normalement au mental rationnel pour juger de cette distinction. La plupart des individus peuvent rationnellement distinguer la réalité de la fiction si le choix est clair et, plus fondamentalement, si les conditions requises pour faire ce choix sont pourvues. Et lorsqu’elles ne sont pas pourvues? Si on vous annonce, par exemple, une alerte terroriste simulée, vous allez être fortement enclins à réagir comme si c’était réel à moins que vous n’ayez de fortes présomptions que c’est une simulation.
Les opérations spéciales psychologiques ont recours aux dynamiques du mental subconscient – incapables de discerner les faits de la fiction – pour subvertir le fonctionnement du mental rationnel, anéantissant ainsi et subjuguant la capacité de choix et de discernement.
Manipulez les êtres humains, de cette manière, et vous les avez sous votre contrôle, sous votre « autorité ». Bien qu’en fait vous n’exerciez aucun pouvoir sur eux, la fabrication considérée comme réelle prend en contrôle le mental et les comportements de tous ceux qui se sont laissés duper.
Les événements « terroristes » de septembre 2001 ont offert à beaucoup de gens un exemple patent de la puissance archontique de simulation.
Il est strictement impossible de prouver les conséquences d’une réelle intervention génétique dans un lointain passé mais il est possible d’investiguer les conséquences d’un canular mettant en jeu une telle intervention.
Il semblerait que les initiés Gnostiques aient compris que la puissance d’intervention des Archontes n’est que pure fantasmagorie, à l’image des effets spéciaux du Magicien d’Oz.
Néanmoins, pour l’humanité, l’imagination est puissamment réelle et elle contrôle nos comportements et nos motivations de manière cruciale: il nous faut tout d’abord imaginer un but ou un objectif afin de le réaliser. Si l’on nous présente une chimère, au lieu d’un objectif réel, nous allons poursuivre la chimère et adapter notre comportement à un complexe fictif d’événements.
L’histoire Sophianique, concernant le test des Archontes, ne ferait-elle pas référence au risque de poursuivre de faux objectifs, telle que la « guerre à la terreur », lorsque nous échouons à appliquer notre intelligence à la quête d’une version authentique d’événements.
L’histoire des Archontes nous teste, peut-être encore plus que les Archontes eux-mêmes le fassent ou puissent le faire.
L’histoire d’intervention constitue un test pour la crédulité humaine et elle pose une énigme: acceptez-vous le pouvoir de votre imagination d’inventer quelque chose qui devient réel, et de l’utiliser comme tel, ou bien êtes-vous un handicapé de l’imagination, subjugué par une invention qui se prétend authentique?
Le « Programme Reptilien », dont traitent David Icke et d’autres, est une extrapolation de l’histoire cunéiforme Sumérienne.
Si la critique Gnostique du scénario Annunaki est correcte, nous avons donc affaire à la perpétration involontaire d’un antique canular. Icke, et d’autres tels que Michael Tsarion et Jordan Maxwell, semblent être complètement ignorants des enseignements Gnostiques concernant les Archontes. Ils ne peuvent donc pas bénéficier des commentaires critiques de ces clairvoyants et maîtres accomplis que furent les initiés des Ecoles des Mystères.
De plus, ils ne remettent pas en question les points faibles de Sitchin: à savoir son incapacité à confirmer, par la science astronomique, le retour de Nibiru, la planète native des Annunakis et son échec (ou son refus) à en décrire l’apparence physique.
La plupart des spéculations concernant les ET assument que les Annunakis sont reptiliens: ainsi en est-il de R. A. Boulay dans Flying Serpents and Dragons – un ouvrage excellent d’ailleurs et beaucoup plus profondément fouillé que l’oeuvre de Sitchin, sous certains égards.
Un autre récit du viol manqué d’Eve se retrouve dans “L’Hypostase des Archontes” (CNH II, 4). Ici de nouveau, les enseignements des Mystères présentent des distinctions précises quant à l’influence reptilienne dans l’évolution humaine.
Selon les Gnostiques, le serpent dans le Jardin d’Eden fut un allié parce qu’il conseilla aux premiers humains de consommer du fruit défendu qui éveilla leurs yeux à la perception anormale ou accrue.
Le passage dans CNH II, 4, 89.30 affirme que “le principe spirituel féminin vint au travers du serpent, l’instructeur”.
Ce passage identifie l’énergie psycho-physique connue dans les pratiques mystiques Asiatiques comme la Kundalini, le Serpent de Pouvoir.
Cette énergie spiralante, de nature électrique, se retrouve dans le Cosmos, dans la Terre et dans le corps humain, tout autant dans sa configuration physique que spirituelle. Elle a été universellement identifiée aux déesses ou shaktis. L’éveil de la kundalini est la finalité des pratiques yoguiques qui ont perduré depuis des milliers d’années.
La puissance serpentine est également la forme de l’intelligence/énergie divine contemplée par un grand nombre d’individus qui ont vécu la transe de l’ayahuasca.
Les chamans accomplis affirment que cette puissance serpentine est un dynamisme authentique de la Nature, une créature surnaturelle que l’on rencontre à chaque fois dans les états altérés de la transe d’ayahuasca. Sacha Mama, la grande déesse de sagesse serpentine de l’Amazone, est identique au Serpent Arc-en-Ciel des Aborigènes d’Australie. On pourrait présenter d’innombrables autres exemples et parallèles du « principe spirituel féminin ».
Mais prêtons la plus grande attention au fait que ce serpent de vision tellurique n’est pas une entité dite reptilienne. Un serpent est un reptile mais tous les reptiles ne sont pas des serpents. Un iguane, une salamandre, un lézard-moniteur d’Indonésie, sont des reptiles mais pas des serpents. Personne ne confond un lézard avec une couleuvre. Le serpent se caractérise par une morphologie particulière de la classe reptilienne de créatures vivantes: à savoir, il est dépourvu de pattes. Dans tous les récits et analyses portant sur le Programme Reptilien, quelqu’un a-t-il mis en valeur cette distinction patente? A ce jour, personne.
Quelle que soit la menace pour l’humanité, réelle ou imaginaire, émanant des reptiliens tel que le seigneur écailleux des Archontes évoqué par les Gnostiques, le don de la puissance serpentine est clair. Dans tous les systèmes ésotériques, Orientaux et Occidentaux, le serpent est l’agent et le symbole de la Sagesse/Sophia.
Dans les mystères Asiatiques et Occidentaux, les maîtres de l’énergie spiralante étaient appelés « serpents de sagesse ». Ils/elles étaient des guides, instructeurs et thérapeutes, et non pas des tyrans et des théocrates obsédés de pouvoir qui revendiquaient une descendance des dieux reptiliens ET.
Les initiés Gnostiques, et leurs confrères et consoeurs dans le monde Occidental, ne revendiquèrent jamais être les descendants des divinités ET, au contraire des souverains théocratiques qui se référaient au scénario Annunaki.
La puissance serpentine bienveillante et guérisseuse est un héritage spirituel qui connecte intimement l’espèce humaine à la déesse planétaire.
La kundalini est essentielle à la dotation de la sagesse que la Nature a implantée en nous pour notre santé. Des mythes innombrables témoignent de la beauté et de la puissance de la connexion serpentine. Eve, l’Instructrice, ne se contenta pas de consommer du fruit défendu que le serpent lui offrit dans l’Eden. Elle est elle-même un instrument du pouvoir serpentin. La fonction de ce pouvoir, en tant que guide visionnaire, thérapeutique et instructrice de l’humanité est d’une amplitude incommensurable et elle prévaut universellement dans les mythologies antiques, dans les traditions mystiques et ésotériques et dans les savoirs Indigènes.
Nonobstant, parmi les multiples références à d’antiques connaissances que David Icke cite dans ses ouvrages, il n’est nulle part stipulé que la puissance serpentine a été considérée comme l’alliée, la guérisseuse et l’instructrice de l’humanité.
La forme des Archontes, ou Annunakis ET, est reptilienne (draconique dans les Codex) mais la faculté lovée dans notre structure psycho-somatique, grâce à laquelle nous détectons et repoussons l’intrusion ET, est serpentine.
Confondre la puissance serpentine, don de la divinité, intégrée à nos fonctions biopsychiques, avec la menace reptilienne ET est grotesque; c’est une erreur ridicule. La différence entre les deux est claire comme le jour dès qu’on la relève.
Toute personne, investie dans les recherches concernant les anciennes connaissances mythologiques et ésotériques, ne peut manquer de souligner cette différence. Cependant, David Icke, dans ses écrits et dans ses conférences, ne l’a jamais évoquée. Il s’appesantit sur le problème crucial de l’humanité, à savoir la menace reptilienne, mais il ignore le don du serpent qui est offert comme parade à cette menace même. Il explique en détails les impulsions de combat et de fuite du complexe R, le cerveau reptilien, tout en occultant la puissance serpentine qui demeure dans la colonne vertébrale, informe l’anatomie subtile des chakras et dynamise l’intégralité du réseau du système nerveux autonome.
Les Gnostiques des Mystères enseignèrent qu’il nous fait reconnaître notre dotation serpentine bienveillante afin de contrer l’influence prédatrice ET.
L’Evangile de Philippe décrit le recours à la puissance serpentine de la Kundalini pour repousser l’intrusion ET. Dans mes commentaires sur ce texte des Codex de Nag Hammadi, j’ai présenté les enseignements des Mystères relatifs au mysticisme sexuel et à l’onction du système immunitaire humain par la Lumière.
De nos jours, nous entendons les rumeurs les plus insensées concernant les Reptiliens, comment ils nous manipulèrent génétiquement dans les temps anciens, comment ils contrôlent le monde, etc. Malheureusement, la plupart des commentaires sur le Programme Reptilien finissent toujours par faire beaucoup de publicité aux envahisseurs à écailles dont l’influence s’en trouve considérablement surfaite. Telle est ma mise en garde.
Les Gnostiques enseignèrent que la signature des Archontes est HAL, le terme Copte pour « simulation ».
Ils nous convièrent, sans équivoque, à distinguer entre ce que les Archontes peuvent réellement faire et ce qu’ils ne font que simuler grâce à la technologie ET de Réalité Virtuelle. Nos cousins cosmiques ne seraient-ils pas en train de se pâmer de plaisir pervers en nous faisant sombrer à leur propre niveau, en nous transformant en monstres d’agression et de conformité, en esclaves obsédés de contrôle? Cependant, leur test, ou leur jeu, n’est pas ce qu’il semble être s’ils réussissent à nous duper en nous annihilant nous-mêmes.
La puissance archontique, qui plane sur nos têtes, ne dépendrait-elle pas de l’illusion que nous perpétrons en notre mental, illusion telle que nous leur abandonnons notre propre puissance?
Il est impossible de discerner l’existence du test archontique sans reconnaître et recouvrer la sagesse qui nous est conférée par les adeptes authentiques des Mystères, les femmes et les hommes qui maîtrisèrent la puissance du serpent, la Kundalini. Ces initiés de la sagesse serpentine doivent être distingués des reptiliens ET et de leurs complices humains.
Il y a toujours eu un corps intrépide de guerriers illuminés qui résistent aux stratégies des ET sur cette planète mais le discours courant sur le programme reptilien, mené par David Icke, est incapable de reconnaître la nature des cellules des Mystères en tant que bastions de résistance.
L’imagination dynamisée par la Kundalini confère une immunité totale face à l’intrusion ET, selon ce qu’enseignent les Gnostiques. David Icke n’a jamais fait la moindre allusion à cette parade dans ses recommandations relatives à la confrontation avec l’assaut reptilien.
Icke, lui-même, a affirmé depuis longtemps que les Mystères étaient des écoles de formation des Illuminati, des centres de programmation pour les contrôleurs Reptiliens. Il a confondu l’antique programme de contrôle mental hiérarchique avec les enseignements et les pratiques des Mystères. C’est une erreur fondamentale qui n’est validée, en aucune manière, par des preuves historiques. Il n’existe pas une seule référence ou un seul événement, dans l’histoire antique, qui présentent les Mystères sous ce jour.
En noircissant, d’un même coup de pinceau, les adeptes de la sagesse serpentine et les Illuminatis inspirés des Reptiliens, David Icke trompe grossièrement ses lecteurs. Le fait-il intentionnellement? Je dirais que non. Il s’agit plutôt d’un manque d’expertise dans la gestion de la matière se référant à la mythologie sacrée et aux antiques traditions ésotériques. Il en viendra peut-être, un jour, à une vision différente.
Son ouvrage récent « Human race, get off your knees », renferme un passage qui modifie son habituelle condamnation irrévocable des Ecoles de Mystères comme des think-tanks Illuminatis: « Toutes les Ecoles des Mystères n’étaient pas mal-intentionnées » (page 58). Sans plaisanter, mon pote.
De plus, juste en passant, je soulignerai que Icke accorde maintenant une attention considérable aux félins prédateurs, et plus particulièrement aux lions.
Icke fait du lion l’icône et l’inspiration de la force de l’humanité pour résister aux prédateurs ET et à leurs stratégies millénaires qui culminent, de nos jours, dans la prise de contrôle par la mafia globaliste.
Avec certaines allusions à la tradition Andromédienne, ainsi que je préfère l’appeler, Icke retrace l’histoire pré-terrestre de l’espèce humaine à la Nébuleuse d’Orion.
Selon les enseignements Zulu shamaniques, qui lui furent conférés par Credo Mutwa, Icke affirme maintenant que « les humains viennent d’Orion » (page 312).
L’affirmation selon laquelle la matrice génomique humaine (appelée Anthropos dans les écrits Gnostiques) est lovée dans la Nébuleuse d’Orion, et la fonction cruciale des félins prédateurs, dans l’effort de l’humanité de corriger notre course et de nous harmoniser avec la mère planétaire animale, sont des éléments caractéristiques de la pratique visionnaire développée sur le site de la Métahistoire. Et, à ce jour, ces deux aspects sont uniques à ce site, pour autant que je sache. Se pourrait-il que David Icke emprunte maintenant des informations ou des concepts au site de la Métahistoire? C’est à lui de le dire.
Il est très troublant que Mr. Icke, malgré toutes ses recherches concernant les antiques cultes et pratiques ésotériques, n’ait pas été explicite quant à la distinction stricte entre le pouvoir serpentin bienveillant et la menace reptilienne. Cette omission frise le déni pur et simple de la shakti divine, le pouvoir de la déesse conféré à l’humanité.
D’une certaine manière, il semble que David Icke refuse, ou soit incapable, de reconnaître ce pouvoir. Dans son dernier ouvrage, il décrit son expérience en transe d’ayahuasca. Apparemment, une voix désincarnée proféra un chapelet de platitudes, à la sauce Nouvel Age, concernant l’unité cosmique et l’amour divin. Son récit de « la Voix » qu’il entendit après avoir ingéré de l’ayahuasca, va à l’encontre des témoignages des chamans d’Amérique Latine et des adeptes Occidentaux de la suprême médecine serpentine.
Les témoignages concernant l’essence de cette expérience, vérifiable et récurrente, sont clairs et cohérents: à savoir que la transe d’ayahuasca immanquablement amène l’expérimentateur face à face avec une puissance serpentine tellurique, l’instructeur sublime et le donneur de visions de la médecine qui est souvent dépeint comme un immense anaconda aux couleurs psychédéliques. N’est-il pas surprenant que David Icke, ayant l’opportunité de rencontrer, dans le vécu, la présence serpentine bienveillante, qu’il s’efforce d’ignorer systématiquement dans ses exposés concernant les Reptiliens, laisse entièrement passer sa chance?
Je dois dire qu’après avoir ingéré de l’ayahuasca plusieurs fois, il faut faire fort pour ne pas rencontrer cet immense anaconda ondulant! Cette douzaine de mètres d’anneaux étincelants passent difficilement inaperçus. Je suppose que Mr Icke décrit sincèrement sa session d’ayahuasca. Apparemment, il n’a rien vécu de la sorte. Ce qui fait de sa session une stricte anomalie, une exception par rapport aux nombreux témoignages d’initiation par la transe d’ayahuasca. Mais, en toute compassion, certains individus nécessitent plusieurs sessions pour s’ouvrir totalement et pour s’abandonner pleinement à la présence magnificente du grand serpent de médecine.
Note. Pour éclairer tous ceux qui ne pratiquent pas de rituel chamanique à l’aide de plantes sacrées, je souhaiterais préciser que certaines plantes psychoactives, pas toutes, et plus particulièrement l’iboga, le peyotl et l’ayahuasca, induisent des visions relativement similaires chez tout un chacun. Les hallucinations réelles produites par ces plantes sont cohérentes, récurrentes et donc prévisibles. La transe chamanique n’est pas un jeu au petit bonheur la chance bien que, malheureusement, cela soit souvent appréhendé de la sorte par des individus non préparés et non formés qui ne respectent pas les règles fiables d’accompagnement ou qui ingèrent ces plantes pour se divertir ou pour le frisson.
Retournons à cette “coïncidence” entre les ouvrages reliés les plus anciens et les récits écrits les plus antiques, à savoir les tablettes cunéiformes, qui traitent du même thème. Le “Programme Reptilien” tient ou ne tient pas selon la façon dont nous considérons les récits cunéiformes, la version la plus ancienne du scénario de l’invasion extra-terrestre, et nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer la déconstruction de ces récits que l’on trouve dans les Codex de Nag Hammadi.
Nous pourrions finalement nous demander: qui a rédigé les histoires cunéiformes?
Ce sont les scribes au service des théocrates Sumériens. Cette réponse n’est pas complète, cependant, parce que les scribes écrivent, ils ne sont pas les auteurs de ce qu’ils écrivent. Qui sont donc les auteurs de ces récits d’intervention? Je proposerai que ce furent les conseillers et les devins au service des théocrates, les tyrans patriarcaux du Croissant Fertile.
Il n’était pas de cour qui fut dépourvue d’un Chaldéen ou d’un médium psychique, si ce n’est pas toute une troupe de médiums. Est-il surprenant de la part des devins, conseillant les théocrates, d’inventer une histoire qui convienne aux besoins de leurs maîtres: et plus particulièrement, le besoin de se prendre pour des descendants des “dieux” et en même temps de se voir comme des esclaves (fussent-ils privilégiés) d’une race supérieure qui prétend les avoir engendrés. Ce message est ambivalent et schizophrénique et, comme tel, il est parfaitement en phase avec le syndrome de dissociation mentale qui caractérise les communications transmises par transe médiumnique et les mentalités qui en sont à l’origine.
Le Second Traité du Grand Seth, dans les Codex de Nag Hammadi, avance le concept hérétique et audacieux selon lequel Abraham, Moïse, les Patriarches et même Jésus le Messie, furent leurrés par les Archontes.
Ils étaient le jouet d’un sentiment de supériorité induit par l’illusion d’être élus par le dieu paternel ET, Jéhovah, que les Gnostiques identifièrent avec le souverain des Archontes, un reptilien nauséabond appelé Yaldabaoth.
Nous pourrions appliquer cette même observation aux patriarches égomaniaques qui fondèrent les premières cités-états du Proche-Orient. Ils se laissèrent appâter par tout l’attirail du script Annunaki: hameçon, fil de pêche et flotteur, parce qu’il confortait leurs prétentions de descendance de maîtres surhumains et parce qu’il validait l’esclavagisme de toute la population. L’histoire reçue télépathiquement, par leurs devins conseillers, était hautement attractive parce qu’elle pourvoyait un mandat divin pour leurs manigances de domination mondiale. La plus ça change… (en français dans le texte). Plus cela change, et plus cela reste pareil.
Le tableau de la realpolitik globale n’a pas bien changé de nos jours. En fait, c’est du pareil au même et Icke ne s’est vraiment pas trompé de cible, à cet égard, mais il fait l’impasse sur la mise en garde concernant l’arnaque archontique. De nos jours, tout comme à l’époque des Gnostiques, il peut sembler que les Archontes mènent la danse mais cela n’est possible que si la complicité et la crédulité humaine leur permettent de maintenir l’illusion d’un pouvoir qu’ils ne possèdent pas.
En réalité, les Autorités gouvernent par le pouvoir de l’illusion et non pas par un pouvoir authentique et réel. Pour les Gnostiques, il était on ne peut plus clair que le pouvoir réel sur Terre émane de la Terre au travers de la connexion intime de l’humanité à la déesse planétaire dont le nom est Sagesse et dont l’instrument est de nature serpentine.
Il se peut que les Archontes canalisèrent le scénario Annunaki, aux antiques médiums, afin de planter un mensonge dans l’imagination humaine, en tant que test que Sophia leur permet de réaliser. (Telle serait ma meilleure proposition de paraphrase brève du passage surprenant de l’Apocryphe de Jean).
Si les récits cunéiformes sont le produit de canalisation psychique dans les temps anciens, ils ne diffèrent en rien de l’histoire de Ramtha venant de j z knight. Peut-on faire confiance à de telles transmissions?
La matière rare, qui a survécu dans les Codex de Nag Hammadi, reflète les connaissances acquises par des voyants accomplis qui oeuvrèrent en équipe au fil des millénaires afin d’explorer et d’étudier la préhistoire de l’espèce humaine.
Les Gnostiques, qui détectèrent les Archontes, étaient des experts en parapsychologie qui possédaient une perspective cosmique focalisée sur l’intelligence divine de la Terre. Ils apprenaient directement au travers de l’instruction sous transe disciplinée qui leur conférait un accès au mental planétaire. Ils incorporèrent leurs connaissances dans des milliers d’ouvrages et fondèrent des universités spirituelles en lesquelles ils servaient comme instructeurs et conseillers vocationnels de l’ancien monde. Ils préservèrent, dans la pratique et dans l’imagination, la connexion avec la source divine de notre espèce, le Plérome, le coeur galactique. N’est ce pas quelque chose d’authentique en comparaison avec ce que peut amener un médium psychique?
Les facultés de critique rigoureuse des Gnostiques peuvent nous être bénéfiques de nos jours.
Le programme reptilien, dans sa formulation moderne, doit être totalement réexaminé à la lumière de la théorie archontique émanant des Mystères. Si nous voulons nous confronter à la menace archontique, la première étape est de tirer cette histoire au clair et de percevoir la désinformation dans le scénario cunéiforme et de nommer le jeu de la duperie ET, ainsi que le firent eux-mêmes les Gnostiques.
John Lash. 27 mars 2005
Revision le 16 octobre 2010. Andalousie
Traduction de Dominique Guillet