Ce film de science fiction mythique, Rencontres du troisième type, a été tourné pour le cinéma par son auteur et réalisateur, Steven Spielberg, en 1977.
La réalité dépasse parfois la fiction quand la petite histoire rejoint la grande, c’est le sujet du documentaire qui décrypte le film et tente d’analyser les récits d’OVNIs et les probabilités d’une rencontre avec une vie extraterrestre.
Entre autres interrogations et analyses, à quoi ressembleraient les visiteurs de l’espace et seraient-ils amicaux ?
Que cachent les phénomènes et les enquêtes qui ont secoué les États-Unis dans les années 1960 et qui font encore aujourd’hui penser beaucoup de gens à travers le monde qu’une rencontre est possible ?
L’histoire du film commence par des manifestations troublantes qui se multiplient à travers le monde, annonçant la venue imminente d’extraterrestres. Au Nouveau-Mexique, une dizaine d’avions militaires, portés disparus au cours de la Seconde Guerre mondiale, sont retrouvés en parfait état de marche; des contrôleurs aériens observent un passage d’OVNIs; une tribu tibétaine découvre un navire échoué au milieu du désert.
Sous toutes les latitudes, des hommes et des femmes sont envoûtés par la même étrange mélodie et, une nuit, un garçonnet de l’Indiana, Barry Guiler, s’élève dans les cieux, emporté par une force irrésistible.
Le dépanneur, Roy Neary, est parmi les premiers à voir de près un groupe de soucoupes volantes survolant une autoroute en un gracieux ballet. Tandis que sa famille, incrédule, s’efforce de le ramener à la raison, Roy cède à une irrésistible obsession.
En effet, jour après jour, comme la mère de Barry, il dessine et remodèle la même forme mystérieuse. La clé de ce message d’un autre monde lui est enfin donnée.
Il ignore les consignes des services de sécurité, et part alors à la rencontre des extraterrestres.
Au détriment de l’équipage prévu initialement, Roy, arrivé sur place, sera choisi par les petits êtres de l’espace pour les accompagner dans leur monde…
Parallèlement à ces événements, une commission internationale conduite par le savant français Claude Lacombe, s’efforce de relier entre-eux divers indices disséminés un peu partout sur la planète. Une évidence s’impose bientôt, une intelligence extraterrestre tente d’établir un contact avec les Terriens. Un lieu de rencontre a été désigné à la montagne de la Tour du diable, dans le Wyoming.
Fascinés, les scientifiques voient venir les lumineux vaisseaux spatiaux, dont les pacifiques passagers parviennent à communiquer avec eux par la musique.
Steven Spielberg a eu l’idée du film suite à un souvenir d’enfance lorsque son père, en plein milieu de la nuit, l’a tiré de son lit pour l’amener voir en pleine campagne une pluie de météorites.
Il avoue que c’est sans aucun doute cette expérience mémorable qui a contribué à sa fascination pour les OVNIs, et qui lui a donné l’envie de raconter des histoires propres à exalter l’imaginaire.
A l’époque où Spielberg entame ce projet, le professeur Josef Allen Hynek est astrophysicien et sans doute le plus grand spécialiste mondial en matière d’Objet Volant Non Identifié.
Il le choisit comme conseiller technique pour le film et le fera également apparaître lors de la séquence finale en guise d’hommage.
Cet éminent scientifique a défini les trois premières catégories de rencontres extraterrestres :
La vision d’un Objet Volant Non Identifié est une rencontre du premier type, des traces visibles d’un vaisseau sur le sol sont du deuxième type, et la rencontre avec des êtres venus d’ailleurs, du troisième type.
Depuis, deux autres catégories ont été créées :
Enlèvement d’êtres humains par des extraterrestres en quatrième type, et implants extraterrestres dans le corps d’êtres humains en cinquième type.
J. Allen Hynek vante à Spielberg les qualités d’un scientifique français, Jacques Vallée, qui va servir de modèle pour le personnage de Claude Lacombe, interprété par François Truffaut.
Le réalisateur a été impressionné par la performance de Truffaut dans L’enfant sauvage, et il possède selon lui le visage charitable, gentil et optimiste dont Lacombe a besoin.
Steven Spielberg souhaitait bien s’informer. Il s’explique sur la réaction négative de la NASA à sa proposition de collaboration :
« J’ai entendu que le gouvernement était opposé au film.
Si la NASA a pris le temps de m’écrire une lettre de 20 pages, alors je savais qu’il devait se passer quelque chose.
J’avais voulu une coopération de leur part, mais lorsqu’ils lirent le script, ils devinrent très en colère et pensèrent que c’était un film qui pourrait être dangereux.
J’ai pensé qu’ils avaient écrit la lettre principalement parce que
« Les dents de la mer » avait fait peur à beaucoup de gens dans le monde. Ils craignaient peut-être que le même genre d’épidémie arrive avec les OVNIs ».
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Bonne vision !