• Il utilise son  esprit pour sortir de son corps

     

    VOUS AVEZ DIT DES PREUVES ? 
    Une réflexion sur l'éternelle question... par Daniel Meurois 
    "Je les ai donc fournies, ces fameuses preuves, à qui voulait en avoir. Je n’entrerais pas dans les détails, il y en aurait trop. Cela a duré un an ou deux, le délai qu’il m’a fallu pour me rendre compte de l’inutilité de ma démarche, voire de sa stupidité.

     

    Je me suis exécuté jusqu’à ce que je finisse par m’apercevoir que cela ne changeait rien dans leur perception de l’être humain, rien dans leur compréhension de la vie.

    Tout au plus ils avaient assisté à un bon tour qui leur prouvait que j’étais un type un peu bizarre. 
    Pas suffisamment matures ni conscients pour comprendre et avancer, ils se satisfont d’un peu de spectaculaire... 
    La vérité, c’est que le monde de l’esprit ne se laisse pas capturer par celui de notre société raisonneuse. Il est vain de s’imaginer que l’on puisse un jour changer les regards humains à coups de preuves de ceci ou de cela. Ce serait prendre le problème à l’envers. 
    Les preuves de la réalité de l’âme et de l’esprit ne sont pas un dû de la Vie envers nous. Elles se méritent, elles nous sont données par surcroît, elles nous sont offertes lorsqu’on n’en a plus besoin, lorsqu’on a fait suffisamment de pas au dedans de nous à la découverte du Sacré. C’est le chemin que l’on parcourt qui compte et qui livre le secret. 
    Une porte, voyez-vous, ne s’ouvre pas si on ne se donne pas la peine de se présenter à son seuil et de la pousser… ou de la tirer vers soi.

     Cela demande évidemment du courage, de la persévérance et de l’amour, c’est-à-dire en résumé… une véritable Intelligence. 
    Cela demande aussi à ce que l’on cesse d’être spectateur, ricaneur, narquois, rusé et cynique face à ce l’on ne comprend pas mais que l’on commence plutôt à devenir un acteur honnête, humble et sincère du développement harmonieux de notre monde. 
    Qui l’a, ce courage ? Une minorité d’entre nous, il faut bien en convenir. 
    Oui, comme le dit la chanson « La vie me donne ce que j’attends d’elle ».

     Autrement dit, « Que celui qui veut du beau commence par en semer… ». 
    En réalité, ces quelques mots résument à eux seuls l’essentiel ce qu’il nous reste à faire aujourd’hui, en un temps où on aime polémiquer, critiquer et où il devient de plus en plus difficile de démêler le vrai du faux. 
    Aucune preuve de quoi que ce soit extérieure à nous ne viendra jamais faire de nous de meilleurs êtres humains plus conscients du sacré de la Vie. C’est de l’intérieur qu’il nous faut entreprendre notre métamorphose. La mutation urgente qui s’impose à notre espèce ne peut s’amorcer que là, du dedans. 
    ...on peut bien se moquer du Divin qui sommeille en nous… en bout de ligne, il nous faudra bien découvrir que celui-ci n’est pas optionnel."

     

     

     

    Nicolas Fraysse - Décorporation et OBE

     

     

     


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