• Le mystère du diamant Hope

    Le mystère du diamant bleu Hope.

     

    Le mystère du diamant bleu, est un documentaire (0h51) sur les dernières investigations scientifiques et historiques le concernant, en remontant de la ville de Golkonda en Inde où il fut découvert, jusqu'à l'histoire qui entoure ce mystérieux diamant Hope et sa légendaire malédiction.

     

     

    Le diamant bleu le plus gros et le plus connu aujourd’hui est le Hope Diamond, du nom de son acheteur au début du XIXème siècle. Il a inspiré, entre autres, le Coeur Bleu du film Titanic.
    Découvert dans le gravier d'une rivière des Indes au XVIème siècle, le diamant bleu est passé alternativement dans des mains royales comme celles de Louis XIV, Marie-Antoinette ou George IV, celles de voleurs ou encore de millionnaires excentriques, en traversant les siècles jusqu'à nos jours.
    Unique au monde, ce diamant de 45 carats a une bien troublante histoire, car depuis des siècles, il ferait peser une inéluctable malédiction sur ceux qui le possèdent. Aujourd'hui, on peut l'admirer à la Smithsonian institution, où des scientifiques ont révélé ses propriétés extraordinaires et déconcertantes.
    Comment une si belle pierre est-elle passée du Roi Soleil à un riche banquier ? D’où vient-elle et pourquoi porte-t-elle malheur à ses propriétaires ?


    La découverte du diamant bleu :
    En 1663, Jean-Baptiste Tavernier, négociant français en pierres précieuses, entreprit son sixième et dernier voyage en Orient.

    A cette époque, la région de Golconde, au sud de l’Inde, était largement exploitée par le Sultan qui en faisait extraire les plus beaux et les plus gros diamants. Un jour, un des mineurs de Coulour trouva près de la rivière Krishna un diamant de grosse dimension mais qui avait une couleur grise bien sombre.

    Le diamant, catalogué comme impur, ne plut pas particulièrement au Grand Vizir qui accepta de le vendre aux Intouchables qui l’avaient trouvé.
    Cependant, après être passée dans les mains d’un polisseur, la pierre formant vaguement un coeur révéla sa parfaite transparence, laissant même entrevoir des reflets bleus.

    Les mineurs la placèrent sur la statue de leur déesse Sita, dans le temple qu’ils avaient construit de leur propre main, mais les proportions que prirent l’histoire de la vente dans le royaume furent telles que le Sultan donna l’ordre de saccager le temple afin d’asseoir à nouveau son autorité.

    Le fils de celui qui avait trouvé le diamant bleu s’enfuit alors avec la pierre précieuse pour tenter de sauver le bien qui leur revenait à tous.
    C’est par hasard, ou non, que Jean-Baptiste Tavernier se trouva sur son chemin.

    Il proposa un échange en bonne et dû forme, le diamant bleu contre un diamant incolore, dit pur. Le Grand Vizir fut mis au courant, et ne voulant pas d’une révolte minière après la destruction du temple qu’il avait ordonné, l’échange lui parut comme une solution idéale pour contourner le problème et contenter tout le monde.

    Ce fut chose faite, et notre négociant français revint en France avec le fameux diamant bleu.


    Le Bleu de France :
    Une fois arrivé à Paris, Jean-Baptiste Tavernier étala toute ses marchandises devant Colbert, contrôleur général des finances de France au service de Louis XIV.

    Le diamant bleu retint toute leur attention malgré sa couleur d’un bleu gris un peu terne.

    Le roi acheta le diamant et il fut confié au plus grand joailler de son temps, Jean Pittan, qui le tailla de manière exceptionnel.

    Ce travail minutieux lui prit deux ans. Le diamant bleu ne faisait alors plus que 68,5 carats contre 112 avant la taille, mais l’éclat du diamant ne pouvait être meilleur.

    Jean Pittan réussit un exploit plein d’audace pour l’époque.

    Taillé de façon atypique, un Soleil à sept rayons sur le pavillon renvoyait tout le brillant de la lumière directement sur l’observateur.

    La forme triangulaire de la couronne, d’ordre 3, associée à la rose de Paris du pavillon, le Soleil, d’ordre 7, créèrent un résultat d’une luminosité impressionnante.
    Jean Pittan fut le précurseur de la taille en brillant que nous connaissons actuellement. Le diamant fut serti dans une coquille d’or émaillé et disposé sur une broche qui retenait le foulard du Roi Soleil. Toute la Cour fut subjuguée. Voici comment naquit le Bleu de France.


    Le Bleu de la Couronne de France :
    Reçu en héritage, le Bleu de France fut monté sur l’insigne de la Toison d’Or pour Louis XV. Sous Louis XVI, la Révolution Française provoqua de nombreux pillages des trésors royaux.

    Les plus beaux joyaux furent un temps exposés au public avant d’être enfermés et surveillés au Garde Meuble alors que le Roi et la Reine Marie-Antoinette étaient retenus au Tuileries après avoir tentés de s’enfuir.


    En 1792, profitant des troubles de la capitale, de nombreux voleurs profitèrent de l’occasion pour s’emparer des joyaux de la Couronne de France, dont la Toison d’Or qui comportait le diamant bleu. Son voleur s’enfuit en Angleterre avec son butin.

    Toutes les pierres furent enlévées de leur monture pour être revendues. Les bijoutiers de toute l’Europe était au fait du vol mais comment résister une fois le diamant bleu entre ses mains ? Impossible...
    Une reconstitution de la Toison d’Or a été présentée à l’Hôtel de la Marine à Paris en mai 2010, soit 218 ans après le vol dans ces mêmes lieux.


    Vingt ans et deux jours après le casse du siècle, soit après le délai de prescription du vol, un diamant bleu de 45 carats du nom de Hope fit son apparition dans la collection d’un riche banquier du même nom, Henry Philip Hope, mais ce diamant était taillé en ovale.

    Etait-ce le Bleu de la Couronne de France ? Tout le monde s’en doutait mais étant donné la forte influence de la famille Hope, le silence fut gardé. Ce n’est qu’en 1858 qu’un joailler osa la comparaison avec le Bleu de France.
    Entre temps, le diamant est donné en héritage sur plusieurs générations jusqu’à être vendu en 1901 à un joailler new-yorkais, pour cause de dettes trop importantes.

    Le diamant quitte alors le vieux continent pour le nouveau monde.

    C’est la femme du dernier propriétaire anglais qui lance la rumeur sur la malédiction du diamant bleu en jouant son propre rôle dans un film intitulé Le Mystère du diamant Hope.

    Les journalistes s’emparent allègrement du sujet et entourent le diamant d’une aura maléfique.

    Le joyau est revendu à un collectionneur turc habitant Paris, et voilà le retour du bijou en France.

    C’est finalement la maison Cartier qui achètera le diamant bleu et qui le dote d’une nouvelle monture qui fait immédiatement craquer Evalyn Walsh MacLean, qui en devient donc propriétaire en 1911.
    A la mort d’Evalyn, ses dettes sont immenses. C’était une femme généreuse mais qui n’avait aucune notion de gestion financière.

    Sa famille est alors forcée de vendre sa collection de bijoux, qu’Harry Wintson, un célèbre joailler new-yorkais, achète toute entière en 1949. C’est donc à lui que revient le diamant bleu.

    Le diamant sera affiché au cou de nombreux mannequins à travers le pays.


    Très patriote, il décide d’en faire don contre réduction d’impôts, au National Museum of Natural History du Smithsonian à Washington, en 1958.

    La manière d’envoyer le Hope au musée en a fait frissonner plus d’un puisqu’il le dépêche, par la poste, mais le diamant est désormais en lieux sûrs et admirés par des millions de visiteurs.

    C’est le deuxième objet d’art le plus visité au monde, après la Joconde.
    En novembre 2010, à l’occasion des 50 ans de sa donation, Harry Wintson dévoila le Hope dans sa nouvelle monture, Embracing Hope.
    (avouslenquete.fr/)

    Bonne soirée !

     

     

     

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