• Qui aurai pu commanditer l’attentat contre Charlie Hebdo ?

     

    Etre avec Charlie, c'est être en recherche de la vérité !

    Alors que de nombreux Français réagissent à l’attentat commis contre Charlie Hebdo en dénonçant l’islamisme et en manifestant dans les rues, Thierry Meyssan souligne que l’interprétation jihadiste est impossible.

    Alors qu’il aurait tout intérêt à dénoncer lui aussi une opération d’Al-Qaïda ou de Daesh, il envisage une autre hypothèse, beaucoup plus dangereuse.

    De véritables commandos, dans leur façon de bouger, de tirer.

    Pas en rafales pour ne pas gaspiller de cartouches, mais avec un ou deux coups sur chaque victime, comme sur le policier blessé qui est achevé avec un seul coup par le tueur qui continue à marcher, rejoint la voiture et, avant de monter, ramasse calmement une chaussure tombée (qui aurait pu constituer une preuve à l’examen ADN).

    Mais quand les deux, avec une préparation de forces spéciales, changent de voiture, ils « oublient » (selon la version de la police) une de leurs cartes d’identité sur la première voiture. Et signent ainsi officiellement l’attentat. Quelques heures plus tard on connaît dans le monde entier leurs noms et leurs biographies : « deux petits délinquants radicalisés, connus par la police et les services de renseignement français ».

    On ne peut pas ne pas repenser, dans ce qui est défini comme « le 11-Septembre de la France », au 11-Septembre des Etats-Unis : quand, quelques heures à peine après l’attentat des Tours Jumelles, circulaient déjà les noms et les biographies de ceux qui étaient désignés comme les auteurs membres d’Al Qaeda.

    Ou l’assassinat de Kennedy, dont on trouve immédiatement le présumé auteur. Même chose, en Italie, avec le massacre de Piazza Fontana.

    Légitime, donc, le soupçon que derrière l’attentat en France, se trouvent de longue main les services secrets.

    Les deux présumés auteurs (si leurs biographies sont vraies) appartiennent à ce monde souterrain créé par les services secrets occidentaux, y compris français, qui ont financé, armé et entraîné en Libye en 2011 des groupes islamistes jusque peu de temps auparavant qualifiés de terroristes, parmi lesquels les premiers noyaux du futur État Islamique ; qui les ont approvisionnés en armes à travers un réseau organisé par la CIA (selon une enquête du New York Times en mars 2013) quand, après avoir contribué à renverser Kadhafi, ils sont passés en Syrie pour renverser Assad et attaquer ensuite l’Irak (au moment où le gouvernement al-Maliki s’éloignait de l’Occident, et se rapprochait de Pékin et de Moscou). L’ÉI, né en 2013, reçoit des financements et des voies de transit par l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït, la Turquie et la Jordanie, alliés étroits des États-Unis et des autres puissances occidentales, dont la France.

    Cela ne signifie pas que la masse des activistes des groupes islamistes, provenant aussi de différents pays occidentaux, en soit consciente. Reste cependant le fait que derrière leurs masques se cachent certainement des agents secrets occidentaux et arabes spécialement formés pour de telles opérations.

    Dans l’attente d’autres éléments qui puissent éclaircir la véritable matrice de l’attentat en France, il est logique de se demander : à qui cela profite-t-il ? La réponse se trouve dans ce qu’a déclaré Nicolas Sarkozy, qui, quand il était président de la France, a été un des principaux auteurs du soutien aux groupes islamistes dans la guerre d’agression contre la Libye : il a qualifié l’attentat en France de « guerre déclarée contre la civilisation, qui a la responsabilité de se défendre ». On veut de cette façon convaincre l’opinion publique que l’Occident est désormais en guerre contre ceux qui cherchent à détruire la « civilisation », qu’il incarne, et doit donc « se défendre » en potentialisant ses forces militaires et en les projetant partout dans le monde où surgit cette « menace ».

     

    On essaie ainsi de transformer le sentiment de masse pour les victimes du massacre en mobilisation pour la guerre.

    Le David, qui à Florence a été voilé de noir, est appelé maintenant à empoigner l’épée de la nouvelle sainte croisade.

     

    Nous ignorons qui a commandité cette opération professionnelle contre Charlie Hebdo, mais nous ne devrions pas nous emballer. Nous devrions considérer toutes les hypothèses et admettre, qu’à ce stade, son but le plus probable est de nous diviser ; et ses commanditaires les plus probables sont à Washington.

    N'oublions pas les précédents historiques

    Nous devons nous souvenir que, depuis le démembrement de la Yougoslavie, l’état-major états-unien a expérimenté et mis en pratique dans de très nombreux pays sa stratégie des « combats de chiens ».

    Elle consiste à tuer des membres de la communauté majoritaire, puis des membres des minorités en renvoyant les responsabilités dos-à-dos jusqu’à ce que chacun soit convaincu d’être en danger de mort. C’est de cette manière que Washington a provoqué la guerre civile aussi bien en Yougoslavie que dernièrement en Ukraine .

    Les Français seraient bien avisés de se souvenir également que ce ne sont pas eux qui ont pris l’initiative de la lutte contre les jihadistes revenant de Syrie et d’Irak. À ce jour d’ailleurs, aucun d’entre eux n’a commis le moindre attentat en France, le cas de Mehdi Nemmouche n’étant pas celui d’un terroriste solitaire, mais d’un agent chargé d’exécuter à Bruxelles deux agents du Mossad [6] [7]. C’est Washington qui a convoqué, le 6 février 2014, les ministres de l’Intérieur de l’Allemagne, des États-Unis, de la France (M. Valls s’y est fait représenter), de l’Italie, de la Pologne et du Royaume-Uni pour faire du retour des jihadistes européens une question de Sécurité nationale [8].

    Ce n’est qu’après cette réunion que la presse française a abordé ce sujet, puis que les autorités ont commencé à réagir.

     

    John Kerry s’est exprimé pour la première fois en français pour adresser un message aux Français. Il dénonce une attaque contrer la liberté d’expression (alors que son pays n’a cessé depuis 1995 de bombarder et de détruire les télévisions qui lui faisaient ombrage en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et en Libye) et célèbre la lutte contre l’obscurantisme .

     

    La stratégie du « choc des civilisation » a été conçue à Tel-Aviv et à Washington

    L’idéologie et la stratégie des Frères musulmans, d’Al-Qaïda et de Daesh ne préconise pas de créer de guerre civile en « Occident », mais au contraire de la créer en « Orient » et de séparer hermétiquement les deux mondes. Jamais Saïd Qotb, ni aucun de ses successeurs, n’ont appelé à provoquer d’affrontement entre les musulmans et les non-musulmans chez ces derniers.

    Au contraire, la stratégie du « choc des civilisations » a été formulée par Bernard Lewis pour le Conseil de sécurité nationale états-unien, puis vulgarisée par Samuel Huntington non plus comme une stratégie de conquête, mais comme une situation prévisible [1]. Elle visait à persuader les populations membres de l’Otan d’un affrontement inévitable qui prit préventivement la forme de la « guerre au terrorisme ».

    Ce n’est pas au Caire, à Riyad ou à Kaboul que l’on prône le « choc des civilisations », mais à Washington et à Tel-Aviv.

    Les commanditaires de l’attentat contre Charlie Hebdo n’ont pas cherché à satisfaire des jihadistes ou des talibans, mais des néo-conservateurs ou des faucons libéraux.

     

     Cette opération vise à créer le début d’une guerre civile

    Le fait que les assaillants parlent bien le français, et qu’ils soient probablement Français, ne permet pas de conclure que cet attentat est un épisode franco-français.

    Au contraire, le fait qu’ils soient professionnels contraint à les distinguer de possibles commanditaires. Et rien ne prouve que ces derniers soient des Français.

    C’est un réflexe normal, mais intellectuellement erroné, de considérer lorsque l’on vient d’être attaqué que l’on connaît ses agresseurs.

    C’est le plus logique lorsqu’il s’agit de criminalité normale, mais c’est faux lorsqu’il s’agit de politique internationale.

    Les commanditaires de cet attentat savaient qu’il provoquerait une fracture entre les Français musulmans et les Français non-musulmans.

    Charlie Hebdo s’était spécialisé dans des provocations

    anti-musulmanes et

    la plupart des musulmans de France en ont été directement ou indirectement victimes.

    Si les musulmans de France condamneront sans aucun doute cet attentat, il leur sera difficile d’éprouver autant de peine pour les victimes que les lecteurs du journal.

    Cette situation sera perçue par certains comme une complicité avec les meurtriers.

    C’est pourquoi, plutôt que de considérer cet attentat extrêmement meurtrier comme une vengeance islamiste contre le journal qui publia les caricatures de Mahomet et multiplia les « unes »

    anti-musulmanes, il serait plus logique d’envisager qu’il soit le premier épisode d’un processus visant à créer une situation de guerre civile.

    Cette vidéo est censurée par les Télé Fançaises

    Mes sources  réseau : http://www.voltairenet.org/

     Les hommes armés se sont échappés et étaient encore à de grandes heures après l'attaque.Autorités françaises ont dit qu'ils étaient à la recherche de trois personnes dans l'attaque.

    Témoins parlant aux journalistes de télévision français ont décrit les agresseurs comme entrant calmement les bureaux de la rédaction du magazine lors de sa réunion de rédaction hebdomadaire, tirant sur les victimes avant de déclarer «Allahu Akbar» et «Nous avons vengé le prophète», avant de rapidement et au départ calmement la scène avant la police pourraient répondre.

    Dans trois vidéos de la suite posté sur Internet par des témoins, deux hommes armés et masqués peuvent être vus sortir du bâtiment avec l'efficacité militaire, en faisant des mouvements coordonnés et précises indicatifs d'une vaste expérience et de formation. Communément appelé par les professionnels militaires comme «mémoire musculaire», les mouvements reflètent le type de formation répétitif qui permet à quelqu'un d'exécuter efficacement les mouvements tactiques et maintenir la discipline de feu et tir précis dans le stress de combat.

    Dans une série de photographies, un véhicule de la police française peut être vu avec le pare-brise criblé de balles dans un cluster assez serré, un modèle qui serait presque impossible pour un débutant en passant formés pour produire à la fusils d'assaut les hommes armés portaient.Bien que simple à utiliser, les fusils, une variante de l'AK-47 russe, ont tendance à être difficiles à contrôler lors de la cuisson sur le plein automatique. Mais le modèle d'impact sur le véhicule de police indique pas seulement une familiarité avec l'arme, mais au moins un degré compétente de l'adresse au tir.

    Une autre vidéo souligne la probabilité que les deux ont été expérimentés combattants. Dans ce document, deux hommes armés quitter le bâtiment à bord d'une berline à hayon attendre quand ils remarquent un policier en bas du bloc de tenter de les faire participer alors qu'ils se échappent.Sans hésitation, les deux hommes armés tirent l'officier, puis tranquillement près du blessé comme il se trouve dans la rue devant l'un des tireurs tire un obus dans la tête du bout portant.

    Encore une fois, la manière calme dans laquelle le blessé est assassiné avant que la paire retour à la voiture suggère l'expérience de combat ou au moins une formation approfondie. Les deux hommes se déplacent rapidement, mais de manière très contrôlée. À un moment donné, le tireur plomb semble utiliser un signal commun de la main d'infanterie de convoquer son complice à son côté.

    Le couple a ensuite chasser de la scène, mais pas avant un des tireurs ramasse un objet - peut-être une chaussure - qui était tombé de la voiture que la porte se ouvrit.


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    « La prophétie des andesSelon McClatchy, Mohammed Mehra et les frères Kouachi seraient liés aux services secrets français »

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